jeudi 14 janvier 2016

Savoir lire et écrire… à quoi ça sert?

L’écriture et le livre, une longue histoire

Peut-être t’es-tu déjà posé cette question : pourquoi apprendre à lire et à écrire?
D’abord, comme les humains des temps passés l’ont compris, l’écriture permet de conserver les informations très longtemps et, donc, d’en faire profiter les générations suivantes. Aujourd’hui, tu peux comprendre le mode de vie et la manière de penser des anciens Égyptiens, des Romains, des gens ayant vécu au Moyen Âge et des premiers habitants du Mexique en grande partie grâce aux écrits qu’ils ont laissés! Tu peux découvrir comment vivaient tes grands-parents et tes arrière-grands-parents grâce aux livres écrits à leur époque.
L’écriture permet de transmettre de l’information extrêmement utile, comme par exemple les découvertes scientifiques et les connaissances dans le domaine médical, les lois d’un pays ou les sommes d’argent échangées lors de transactions commerciales.  Elle permet aussi la transmission des textes issus de l’imagination des humains tels que les contes, les romans, les pièces de théâtre et les œuvres musicales. Pendant des siècles, peu de gens ont su lire et écrire. Les livres coûtaient très cher; il y avait donc davantage de gens instruits chez les riches et les puissants. Avec l’imprimerie, on a pu imprimer plus de livres et leur prix a baissé, ce qui a permis à plus de gens d’apprendre à lire et à écrire.
Grâce à la lecture et à l’écriture, nous nous instruisons, nous apprenons. Pourtant, encore aujourd’hui, des gens sont analphabètes, c’est-à-dire qu’ils ne savent ni lire ni écrire. T’es-tu déjà demandé comment tes parents pourraient se débrouiller dans la société d’aujourd’hui s’ils ne savaient pas lire les chiffres, les pancartes sur les autoroutes, les indications sur les bouteilles de médicaments ou les documents concernant l’achat d’une maison ou d’une voiture?
Comme tu le vois, savoir lire et écrire nous donne beaucoup de liberté; cette liberté est très précieuse. Par-dessus tout, savoir lire nous garantit des heures et des heures de plaisir en nous permettant de suivre les aventures de nos héros favoris dans les livres de l’Espace Jeunes! Quelle aubaine! Et, qui sait… peut-être un jour écriras-tu toi-même un livre qui sera lu par les petits-enfants de tes petits-enfants !

dimanche 10 janvier 2016

Importance de la lecture chez les jeunes


La lecture est une très bonne habitude à prendre.  Elle nous aide avec notre vocabulaire, notre grammaire et aussi notre syntaxe.  Mais la génération d’aujourd’hui ne lit pas aussi tant qu’avant.  Elle est distraite par d’autres choses dans la vie. Pourquoi les jeunes n’aiment pas lire? Pour répondre à cette question, il faut considérer les principales causes menant à la lecture des jeunes. Comment la technologie influence les jeunes, les conséquences et les solutions possibles.

Tout d’abord, la lecture est bonne pour la santé. Elle aide à garder une vie et une mentalité saine.  La lecture c’est l’action de lire et la compréhension de ce qu’on lit et augmenter notre vocabulaire. La lecture n’intéresse pas aux jeunes comme dans le passé. On peut lire, pas seulement avec des livres mais aussi avec des vidéos et des magazines. Par rapport à un sondage, le quart des élèves interrogés ont déjà lu un livre sur un support électronique, comme un ordinateur. Il y a plusieurs manières que les jeunes peuvent faire l’action de lire.

Une des causes pourquoi les jeunes n’aiment pas lire est parce que de la technologie. Avec la technologie, les jeunes ont beaucoup plus option que seulement la lecture. Cela peut affecter notre société car cela diminue le vocabulaire de notre génération. Ils voudraient mieux jouer un jeu vidéo que de prendre un livre et de lire. Comme la plupart des jeunes possèdent une console ou d’autre électronique, la lecture est devenue la dernière option pour les jeunes. Par rapport à un sondage, environ  56% des parents ont dit que la technologie nuit l’intérêt de la lecture à leur enfants.

Une vie sans la lecture peut aussi avoir des effets négatifs. Le vocabulaire des personnes va drôlement diminuer et ils ne vont pas bien faire dans leurs études qu’avec la lecture. Ils vont probablement sur des sites comme Facebook mais ils n’écrivent pas sans faute et ils réduisent aussi les mots en quelque lettre. La lecture aide aussi avec la communication. Si quelqu’un ne lit pas du tout, même trouver un emploi sera difficile pour lui. Il y a trop de conséquence que les jeunes ne prennent pas en considération.

Mais il y a des choses qu’on peut faire pour augmenter la moyenne qui lit. Si en mais plus de lecture dans les activités que les jeunes font partie, ils liraient plus car sa sera pendant qu’ils font quelque chose qu’ils aiment. Il faut intégrer la lecture dans les activités. D’après une étude réalisée en Belgique, 37% des jeunes belges aiment lire pour leur plaisir. Même si la majorité des jeunes préfèrent encore faire du sport ou bien évidemment entraîner ses doigts devant un écran, il est encore plaisant de savoir qu’au moins 1 jeune sur 3 aime lire.

En bref, la lecture est importante pour notre société et pour la future de nos générations. Alors pourquoi les jeunes n’aiment pas lire? Parce qu’il y a beaucoup plus de chose à faire avec la technologie d’aujourd’hui qui les donnent plus de choix et qui mets la lecture en bas de la liste.

Regardons ce video 




mercredi 6 janvier 2016

Lecture rapide

Essayez une méthode express pour lire plus vite

Il existe plusieurs méthodes permettant d’accélérer sa vitesse de lecture. Si vous n’avez que peu de temps à consacrer à cet apprentissage, vous pouvez opter pour une méthode express qui vous permettra déjà de lire un peu plus vite.
  • Commencez par lire un texte en suivant les mots que vous lisez du doigt et en faisant en sorte de ne jamais faire revenir votre regard en arrière (presque tout le monde le fait plus ou moins, c’est normal et naturel). Vous pouvez également cacher le texte situé au-dessus de la ligne que vous être en train de lire à l’aide d’une feuille blanche et la descendre au fil de votre lecture. Lisez de la sorte pendant deux minutes.
  • Ensuite, sur un autre texte :
    • Repérez le troisième mot débutant chaque ligne du texte et le troisième mot avant la fin de chaque ligne (si cela vous aide, vous pouvez les souligner au crayon de papier, les encadrer...).
    • Pendant trois minutes, lisez le texte en débutant par le troisième mot de chaque ligne et en vous arrêtant à l’antépénultième (avant-avant-dernier).
    • Plus vous arriverez à lire facilement ce type de texte amputé, plus il vous faudra concentrer votre attention sur le centre de chaque ligne. Lorsque vous y parviendrez correctement (pas nécessairement au bout de la première séance d’entraînement) vous pourrez passer à l’étape suivante.
  • Lisez les phrases en ne vous arrêtant pas plus de deux fois par ligne sur les mots (vos yeux doivent se déplacer sans s’arrêter plus de deux fois). Pratiquez cette lecture pendant deux minutes.
  • Enfin, essayez de combiner les techniques précédentes. Tant pis si vous ne comprenez pas tout ce que vous lisez. Cela viendra au fur et à mesure. Pratiquez cette méthode combinée pendant trois minutes le plus régulièrement possible.


        Mettez-vous à votre aise

Pour apprendre à lire rapidement de façon plus progressive, commencez systématiquement par vous installer confortablement.
  • Placez-vous près d’une source de lumière naturelle ou, à défaut, sous deux lumières artificielles (une sur le bureau ou la table et une dans la pièce).
  • Profitez d’un moment de calme que vous pourrez entièrement consacrer à vos exercices. Il faudra veillez à rester concentré donc éliminez toutes les sources potentielles de distraction : télévision, téléphone...
Remarque : dans l’idéal, les exercices de lecture rapide doivent être pratiqués régulièrement, au minimum deux fois par semaine et si possible le matin.


Pratiquez la lecture rapide intégrale

Perdez vos habitudes de lecture

Pour la lecture rapide intégrale, il faut commencer par perdre les mauvaises habitudes de lecture qui sont la lecture mot à mot ou même lettre par lettre pour certains mots complexes.
Il faut faire confiance à son cerveau qui est capable de repérer la forme des mots, leur silhouette, et qui peut les photographier sans « réellement » les lire. Le premier principe de la lecture rapide intégrale est donc d’améliorer notre capacité à reconnaître non pas les mots, mais leur forme générale. En effet, le cerveau sait les deviner et les reconstituer.
De plus, le sens des mots ne sera pas altéré et vous comprendrez tout, car l’effort fourni pour lire vite concentre l’attention et permet de saisir efficacement la signification du texte.

Élargissez votre champ de vision

Pour faciliter la lecture rapide, vous devrez agrandir votre champ de vision (dit « de fixation ») afin de photographier simultanément un grand nombre de mots à la fois. En effet, en principe, lorsque nous lisons, nos yeux se déplacent par saccades.
L’idée est donc d’élargir son champ de fixation pour englober plusieurs mots à chaque fois et sauter de groupes de mots en groupes de mots (trois ou quatre mots à la fois) plutôt que de mots en mots.
L’objectif est de parvenir à lire chaque ligne d’un livre en trois fois. Ainsi, en trois sauts de vision successifs vous aurez parcouru la ligne entière et bien entendu compris son sens.
C’est ce travail qui demande le plus d’efforts, de concentration et d’assiduité. Au fil du temps, réduisez encore la fréquence de vos arrêts en vous obligeant à lire de l’avant en laissant le soin au cerveau de traiter l’information.


Utilisez la technique de l’écrémage

Adaptez votre lecture à vos objectifs

Pour ce qui est de la technique de l’écrémage, le principe est d’éluder tous les mots jugés inutiles parce qu’ils ne servent qu’à rendre les phrases syntaxiquement correctes et qu’ils n’apportent pas d’information. Ces mots représentent plus de la moitié d’un texte et ne sont là que pour porter le message de fond qui, lui seul, importe.
Remarque : cette technique ne convient pas aux romans où on peut chercher à profiter du style d’écriture de l’auteur avec une lecture « normale ».
  • Pour que cette technique fonctionne sans sacrifier au sens, il faut être capable de repérer les mots essentiels, l’idée principale du texte (souvent placée au début et à la fin). Pour cela, vous pouvez lire en diagonale, l’important étant d’avoir une compréhension globale.
  • Il faut bien entendu prêter attention aux mots qui se présentent différemment, en italique, en gras, soulignés, etc. (vous-même, en rédigeant un texte, pourrez plus facilement le parcourir très rapidement tout en en saisissant les idées principales si vous jouez avec ces différents outils). Prenez le temps de lire avec attention les phrases importantes.
  • Éludez les phrases « inutiles ».
  • Déterminez le temps de lecture dont vous disposez. En vous fixant une contrainte de temps à respecter, vous pourrez moduler votre rythme de lecture (par exemple 60 pages en une heure). Faites en sorte de vous y tenir, c’est un véritable challenge. Repoussez vos limites.
  • Posez-vous la question de la raison pour laquelle vous lisez. L’objectif est important. Vous ne lirez pas un cours de la même façon qu’un classique, un livre de développement personnel qu’une recette de cuisine ou un fait divers. Déterminer votre but permet d’orienter la façon dont vous lirez.
Remarque : il est préférable de faire des pauses de cinq minutes toutes les heures plutôt que de lire d’affilée.

Étapes dans l'apprentissage de la lecture





  • La première étape dans l’apprentissage de la lecture est dite logographique ou préalphabétique. Durant cette période, l’enfant ne sait pas encore lire mais réussit tout de même à identifier certains mots en se basant sur certains indices visuels tels que l’environnement et la forme graphique du mot. Il peut, par exemple, réussir à deviner qu’une suite de caractères imprimée sur l’emballage d’un produit qu’il connaît bien correspond au nom du produit en question. Ces premiers mots traités comme des images vont permettre à l’enfant de créer des connexions mentales entre les représentations orthographiques et sémantiques des mots fréquemment rencontrés6.

    • La deuxième étape dans l’acquisition de la lecture correspond à l’apprentissage du code alphabétique, c’est-à-dire des correspondances entre une ou plusieurs lettres et un ou plusieurs phonèmes (ex. la lettre « x » en français produit le son /ks/). Lors de cette phase, l’enfant ne traite plus les mots écrits comme des images, mais bien comme des suites de lettres qu’il décode d’abord individuellement, puis en groupe de plus en plus grand, passant de la lecture par syllabe à la lecture par mots. Le processus de lecture à cette étape se déroule de telle sorte que la perception visuelle d’un mot active la représentation orthographique de ce même mot, laquelle active à son tour la représentation phonologique qui, finalement, active elle-même la représentation sémantique. Comme la signification du mot est obtenue à partir de sa prononciation, on parle d’un phénomène de « médiation phonologique »6.
    • La dernière étape essentielle à l’apprentissage de la lecture est la phase alphabétique consolidée ou phase orthographique. Durant cette période, une nouvelle procédure de lecture plus rapide et moins coûteuse cognitivement se développe chez l’enfant, lui donnant ainsi la possibilité de lire un mot sans passer par sa formephonologique. L’enfant apprend ainsi à reconnaître un mot en se servant uniquement de sa forme orthographique, une capacité indispensable pour pouvoir lire les mots irréguliers du point de vue de la correspondance orthographique-phonologique (ex. le mot « chlore » en français se dit /klɔʀ/ et non /ʃlɔʀ/)6
    En lecture d'énonciation: Un lecteur devient « expert » lorsque ces trois processus de lecture sont automatisés, c’est-à-dire lorsque l’identification d’un mot écrit entraîne immédiatement la récupération de sa prononciation et de sa signification avec des efforts de décodage très réduit6.
    En lecture personnel silencieuse: Un lecteur devient « expert » lorsque ces trois processus de lecture sont automatisés, identifiant la signification sans que l'esprit se soucie de la phonétisation qui le ralentirait (libéré de la prononciation). Petit à petit le lecteur perfectionne sa vitesse de lecture (Lecture rapide) si la simple image des mots donne en directe l'accès au sens.

    Qu'est-ce que lire ?

    Trois phases incontournables se succèdent dans l’apprentissage de la lecture. La première est celle cognitive : c’est celle des découvertes, des efforts aussi, importants et coûteux en énergie pour l’élève dans cette approche initiale. Elle nécessite de nombreuses connaissances, la mise en œuvre de capacités différentes, la compréhension de gestes mentaux tout à fait particuliers ainsi que l’aptitude à mettre en relation cohérente ces diverses données. L’élève devra clairement savoir ce qu’on attend de lui, on lui explicitera donc les tâches au fur et à mesure qu’il pourra exercer ses connaissances en élargissant ses découvertes. La deuxième phase est celle de l’automatisation : par des pratiques réitérées, les savoir faire s’améliorent et s’automatisent. Les procédures de déchiffrage deviennent de plus en plus performantes, les pratiques de savoir faire par essai et erreur et surtout par correction spontanée deviennent plus régulières. On pourra constater également une augmentation de la fluence31 corollaire d’une diminution de la fatigue. La troisième et dernière étape sera celle de la maîtrise, dénommée aussi « expertise » par nombre de pédagogues. À ce stade, la lecture à voix haute est expressive, la compréhension va de pair avec le déchiffrage qui est quasi instantané.

    La lecture active


    La lecture active est une technique pour stimuler ses capacités intellectuelles dans le but de mieux comprendre la pensée de l'auteur et ainsi être en mesure d'extraire les informations significatives, de se situer par rapport à celles-ci tout en jugeant de leur qualité.

    Avant de s'engager dans la lecture active, on place sa question bien en vue, on fait un survol de l'ouvrage en pointant les chapitres ou sections qui concernent plus directement sa question.
    Voici quelques suggestions qui aideront à appliquer cette technique de lecture :
    • identifier les idées principales et les idées secondaires qui les appuient;
    • noter sur une fiche citation les passages les plus significatifs de la pensée de l'auteur;
    • repérer les mots-clés et s'assurer d'une bonne compréhension de ceux-ci;
    • noter sur une fiche commentaires ceux qui nous viennent soit sous forme de questions ou encore de critiques;
    • après la lecture d'un chapitre ou d'une section, à l'aide de ses notes, résumer en ses propres mots;
    • noter tous les liens qu'on fait avec sa question ou ses sous-questions;
    • à la fin de la lecture de l'ouvrage, à l'aide de ses notes, résumer les idées principales, faire globalement les liens avec sa question;
    Attention : il faut être discriminant car avec trop de notes de lecture on risque de s'embourber et de rendre ce travail inutilisable.
    Différentes techniques telles que souligner, encercler, insérer des accolades, etc. peuvent être utilisées pour concrétiser les suggestions données plus haut. Nous ne les avons pas mentionnées de manière à faire ressortir des principes qui peuvent s'appliquer autant lorsqu'on n'a pas la possibilité de travailler directement dans un ouvrage.

    La lecture en diagonale


    La lecture en diagonale s'utilise particulièrement pour évaluer la pertinence d'un article et repérer les passages importants dans le cadre de son travail.

    Voici comment pratiquer la lecture en diagonale d'un article :
    • S'il y a un résumé au début de l'article, en faire la lecture.
    • Remarquer la date de publication.
    • Si l'auteur est présenté, faire la lecture de cette présentation.
    • Lire l'introduction, puis la conclusion.
    • Survoler toutes les pages de l'article sans fixer tout à fait son attention sur un point particulier mais en remarquant les groupes importants de mots, les sous-titres, les tableaux, etc.
    • Sélectionner les passages qui devraient être lus plus attentivement.
    • Lire les titres et les sous-titres, ou, à défaut, la première phrase de chaque paragraphe, qui constitue souvent l'idée principale de celui-ci.
    • Lire les mots ou les expressions en majuscules, en caractères gras ou italique.
    Tout au long de cette lecture en diagonale, prendre en note ce qui est significatif pour son travail.