jeudi 14 janvier 2016

Savoir lire et écrire… à quoi ça sert?

L’écriture et le livre, une longue histoire

Peut-être t’es-tu déjà posé cette question : pourquoi apprendre à lire et à écrire?
D’abord, comme les humains des temps passés l’ont compris, l’écriture permet de conserver les informations très longtemps et, donc, d’en faire profiter les générations suivantes. Aujourd’hui, tu peux comprendre le mode de vie et la manière de penser des anciens Égyptiens, des Romains, des gens ayant vécu au Moyen Âge et des premiers habitants du Mexique en grande partie grâce aux écrits qu’ils ont laissés! Tu peux découvrir comment vivaient tes grands-parents et tes arrière-grands-parents grâce aux livres écrits à leur époque.
L’écriture permet de transmettre de l’information extrêmement utile, comme par exemple les découvertes scientifiques et les connaissances dans le domaine médical, les lois d’un pays ou les sommes d’argent échangées lors de transactions commerciales.  Elle permet aussi la transmission des textes issus de l’imagination des humains tels que les contes, les romans, les pièces de théâtre et les œuvres musicales. Pendant des siècles, peu de gens ont su lire et écrire. Les livres coûtaient très cher; il y avait donc davantage de gens instruits chez les riches et les puissants. Avec l’imprimerie, on a pu imprimer plus de livres et leur prix a baissé, ce qui a permis à plus de gens d’apprendre à lire et à écrire.
Grâce à la lecture et à l’écriture, nous nous instruisons, nous apprenons. Pourtant, encore aujourd’hui, des gens sont analphabètes, c’est-à-dire qu’ils ne savent ni lire ni écrire. T’es-tu déjà demandé comment tes parents pourraient se débrouiller dans la société d’aujourd’hui s’ils ne savaient pas lire les chiffres, les pancartes sur les autoroutes, les indications sur les bouteilles de médicaments ou les documents concernant l’achat d’une maison ou d’une voiture?
Comme tu le vois, savoir lire et écrire nous donne beaucoup de liberté; cette liberté est très précieuse. Par-dessus tout, savoir lire nous garantit des heures et des heures de plaisir en nous permettant de suivre les aventures de nos héros favoris dans les livres de l’Espace Jeunes! Quelle aubaine! Et, qui sait… peut-être un jour écriras-tu toi-même un livre qui sera lu par les petits-enfants de tes petits-enfants !

dimanche 10 janvier 2016

Importance de la lecture chez les jeunes


La lecture est une très bonne habitude à prendre.  Elle nous aide avec notre vocabulaire, notre grammaire et aussi notre syntaxe.  Mais la génération d’aujourd’hui ne lit pas aussi tant qu’avant.  Elle est distraite par d’autres choses dans la vie. Pourquoi les jeunes n’aiment pas lire? Pour répondre à cette question, il faut considérer les principales causes menant à la lecture des jeunes. Comment la technologie influence les jeunes, les conséquences et les solutions possibles.

Tout d’abord, la lecture est bonne pour la santé. Elle aide à garder une vie et une mentalité saine.  La lecture c’est l’action de lire et la compréhension de ce qu’on lit et augmenter notre vocabulaire. La lecture n’intéresse pas aux jeunes comme dans le passé. On peut lire, pas seulement avec des livres mais aussi avec des vidéos et des magazines. Par rapport à un sondage, le quart des élèves interrogés ont déjà lu un livre sur un support électronique, comme un ordinateur. Il y a plusieurs manières que les jeunes peuvent faire l’action de lire.

Une des causes pourquoi les jeunes n’aiment pas lire est parce que de la technologie. Avec la technologie, les jeunes ont beaucoup plus option que seulement la lecture. Cela peut affecter notre société car cela diminue le vocabulaire de notre génération. Ils voudraient mieux jouer un jeu vidéo que de prendre un livre et de lire. Comme la plupart des jeunes possèdent une console ou d’autre électronique, la lecture est devenue la dernière option pour les jeunes. Par rapport à un sondage, environ  56% des parents ont dit que la technologie nuit l’intérêt de la lecture à leur enfants.

Une vie sans la lecture peut aussi avoir des effets négatifs. Le vocabulaire des personnes va drôlement diminuer et ils ne vont pas bien faire dans leurs études qu’avec la lecture. Ils vont probablement sur des sites comme Facebook mais ils n’écrivent pas sans faute et ils réduisent aussi les mots en quelque lettre. La lecture aide aussi avec la communication. Si quelqu’un ne lit pas du tout, même trouver un emploi sera difficile pour lui. Il y a trop de conséquence que les jeunes ne prennent pas en considération.

Mais il y a des choses qu’on peut faire pour augmenter la moyenne qui lit. Si en mais plus de lecture dans les activités que les jeunes font partie, ils liraient plus car sa sera pendant qu’ils font quelque chose qu’ils aiment. Il faut intégrer la lecture dans les activités. D’après une étude réalisée en Belgique, 37% des jeunes belges aiment lire pour leur plaisir. Même si la majorité des jeunes préfèrent encore faire du sport ou bien évidemment entraîner ses doigts devant un écran, il est encore plaisant de savoir qu’au moins 1 jeune sur 3 aime lire.

En bref, la lecture est importante pour notre société et pour la future de nos générations. Alors pourquoi les jeunes n’aiment pas lire? Parce qu’il y a beaucoup plus de chose à faire avec la technologie d’aujourd’hui qui les donnent plus de choix et qui mets la lecture en bas de la liste.

Regardons ce video 




mercredi 6 janvier 2016

Lecture rapide

Essayez une méthode express pour lire plus vite

Il existe plusieurs méthodes permettant d’accélérer sa vitesse de lecture. Si vous n’avez que peu de temps à consacrer à cet apprentissage, vous pouvez opter pour une méthode express qui vous permettra déjà de lire un peu plus vite.
  • Commencez par lire un texte en suivant les mots que vous lisez du doigt et en faisant en sorte de ne jamais faire revenir votre regard en arrière (presque tout le monde le fait plus ou moins, c’est normal et naturel). Vous pouvez également cacher le texte situé au-dessus de la ligne que vous être en train de lire à l’aide d’une feuille blanche et la descendre au fil de votre lecture. Lisez de la sorte pendant deux minutes.
  • Ensuite, sur un autre texte :
    • Repérez le troisième mot débutant chaque ligne du texte et le troisième mot avant la fin de chaque ligne (si cela vous aide, vous pouvez les souligner au crayon de papier, les encadrer...).
    • Pendant trois minutes, lisez le texte en débutant par le troisième mot de chaque ligne et en vous arrêtant à l’antépénultième (avant-avant-dernier).
    • Plus vous arriverez à lire facilement ce type de texte amputé, plus il vous faudra concentrer votre attention sur le centre de chaque ligne. Lorsque vous y parviendrez correctement (pas nécessairement au bout de la première séance d’entraînement) vous pourrez passer à l’étape suivante.
  • Lisez les phrases en ne vous arrêtant pas plus de deux fois par ligne sur les mots (vos yeux doivent se déplacer sans s’arrêter plus de deux fois). Pratiquez cette lecture pendant deux minutes.
  • Enfin, essayez de combiner les techniques précédentes. Tant pis si vous ne comprenez pas tout ce que vous lisez. Cela viendra au fur et à mesure. Pratiquez cette méthode combinée pendant trois minutes le plus régulièrement possible.


        Mettez-vous à votre aise

Pour apprendre à lire rapidement de façon plus progressive, commencez systématiquement par vous installer confortablement.
  • Placez-vous près d’une source de lumière naturelle ou, à défaut, sous deux lumières artificielles (une sur le bureau ou la table et une dans la pièce).
  • Profitez d’un moment de calme que vous pourrez entièrement consacrer à vos exercices. Il faudra veillez à rester concentré donc éliminez toutes les sources potentielles de distraction : télévision, téléphone...
Remarque : dans l’idéal, les exercices de lecture rapide doivent être pratiqués régulièrement, au minimum deux fois par semaine et si possible le matin.


Pratiquez la lecture rapide intégrale

Perdez vos habitudes de lecture

Pour la lecture rapide intégrale, il faut commencer par perdre les mauvaises habitudes de lecture qui sont la lecture mot à mot ou même lettre par lettre pour certains mots complexes.
Il faut faire confiance à son cerveau qui est capable de repérer la forme des mots, leur silhouette, et qui peut les photographier sans « réellement » les lire. Le premier principe de la lecture rapide intégrale est donc d’améliorer notre capacité à reconnaître non pas les mots, mais leur forme générale. En effet, le cerveau sait les deviner et les reconstituer.
De plus, le sens des mots ne sera pas altéré et vous comprendrez tout, car l’effort fourni pour lire vite concentre l’attention et permet de saisir efficacement la signification du texte.

Élargissez votre champ de vision

Pour faciliter la lecture rapide, vous devrez agrandir votre champ de vision (dit « de fixation ») afin de photographier simultanément un grand nombre de mots à la fois. En effet, en principe, lorsque nous lisons, nos yeux se déplacent par saccades.
L’idée est donc d’élargir son champ de fixation pour englober plusieurs mots à chaque fois et sauter de groupes de mots en groupes de mots (trois ou quatre mots à la fois) plutôt que de mots en mots.
L’objectif est de parvenir à lire chaque ligne d’un livre en trois fois. Ainsi, en trois sauts de vision successifs vous aurez parcouru la ligne entière et bien entendu compris son sens.
C’est ce travail qui demande le plus d’efforts, de concentration et d’assiduité. Au fil du temps, réduisez encore la fréquence de vos arrêts en vous obligeant à lire de l’avant en laissant le soin au cerveau de traiter l’information.


Utilisez la technique de l’écrémage

Adaptez votre lecture à vos objectifs

Pour ce qui est de la technique de l’écrémage, le principe est d’éluder tous les mots jugés inutiles parce qu’ils ne servent qu’à rendre les phrases syntaxiquement correctes et qu’ils n’apportent pas d’information. Ces mots représentent plus de la moitié d’un texte et ne sont là que pour porter le message de fond qui, lui seul, importe.
Remarque : cette technique ne convient pas aux romans où on peut chercher à profiter du style d’écriture de l’auteur avec une lecture « normale ».
  • Pour que cette technique fonctionne sans sacrifier au sens, il faut être capable de repérer les mots essentiels, l’idée principale du texte (souvent placée au début et à la fin). Pour cela, vous pouvez lire en diagonale, l’important étant d’avoir une compréhension globale.
  • Il faut bien entendu prêter attention aux mots qui se présentent différemment, en italique, en gras, soulignés, etc. (vous-même, en rédigeant un texte, pourrez plus facilement le parcourir très rapidement tout en en saisissant les idées principales si vous jouez avec ces différents outils). Prenez le temps de lire avec attention les phrases importantes.
  • Éludez les phrases « inutiles ».
  • Déterminez le temps de lecture dont vous disposez. En vous fixant une contrainte de temps à respecter, vous pourrez moduler votre rythme de lecture (par exemple 60 pages en une heure). Faites en sorte de vous y tenir, c’est un véritable challenge. Repoussez vos limites.
  • Posez-vous la question de la raison pour laquelle vous lisez. L’objectif est important. Vous ne lirez pas un cours de la même façon qu’un classique, un livre de développement personnel qu’une recette de cuisine ou un fait divers. Déterminer votre but permet d’orienter la façon dont vous lirez.
Remarque : il est préférable de faire des pauses de cinq minutes toutes les heures plutôt que de lire d’affilée.

Étapes dans l'apprentissage de la lecture





  • La première étape dans l’apprentissage de la lecture est dite logographique ou préalphabétique. Durant cette période, l’enfant ne sait pas encore lire mais réussit tout de même à identifier certains mots en se basant sur certains indices visuels tels que l’environnement et la forme graphique du mot. Il peut, par exemple, réussir à deviner qu’une suite de caractères imprimée sur l’emballage d’un produit qu’il connaît bien correspond au nom du produit en question. Ces premiers mots traités comme des images vont permettre à l’enfant de créer des connexions mentales entre les représentations orthographiques et sémantiques des mots fréquemment rencontrés6.

    • La deuxième étape dans l’acquisition de la lecture correspond à l’apprentissage du code alphabétique, c’est-à-dire des correspondances entre une ou plusieurs lettres et un ou plusieurs phonèmes (ex. la lettre « x » en français produit le son /ks/). Lors de cette phase, l’enfant ne traite plus les mots écrits comme des images, mais bien comme des suites de lettres qu’il décode d’abord individuellement, puis en groupe de plus en plus grand, passant de la lecture par syllabe à la lecture par mots. Le processus de lecture à cette étape se déroule de telle sorte que la perception visuelle d’un mot active la représentation orthographique de ce même mot, laquelle active à son tour la représentation phonologique qui, finalement, active elle-même la représentation sémantique. Comme la signification du mot est obtenue à partir de sa prononciation, on parle d’un phénomène de « médiation phonologique »6.
    • La dernière étape essentielle à l’apprentissage de la lecture est la phase alphabétique consolidée ou phase orthographique. Durant cette période, une nouvelle procédure de lecture plus rapide et moins coûteuse cognitivement se développe chez l’enfant, lui donnant ainsi la possibilité de lire un mot sans passer par sa formephonologique. L’enfant apprend ainsi à reconnaître un mot en se servant uniquement de sa forme orthographique, une capacité indispensable pour pouvoir lire les mots irréguliers du point de vue de la correspondance orthographique-phonologique (ex. le mot « chlore » en français se dit /klɔʀ/ et non /ʃlɔʀ/)6
    En lecture d'énonciation: Un lecteur devient « expert » lorsque ces trois processus de lecture sont automatisés, c’est-à-dire lorsque l’identification d’un mot écrit entraîne immédiatement la récupération de sa prononciation et de sa signification avec des efforts de décodage très réduit6.
    En lecture personnel silencieuse: Un lecteur devient « expert » lorsque ces trois processus de lecture sont automatisés, identifiant la signification sans que l'esprit se soucie de la phonétisation qui le ralentirait (libéré de la prononciation). Petit à petit le lecteur perfectionne sa vitesse de lecture (Lecture rapide) si la simple image des mots donne en directe l'accès au sens.

    Qu'est-ce que lire ?

    Trois phases incontournables se succèdent dans l’apprentissage de la lecture. La première est celle cognitive : c’est celle des découvertes, des efforts aussi, importants et coûteux en énergie pour l’élève dans cette approche initiale. Elle nécessite de nombreuses connaissances, la mise en œuvre de capacités différentes, la compréhension de gestes mentaux tout à fait particuliers ainsi que l’aptitude à mettre en relation cohérente ces diverses données. L’élève devra clairement savoir ce qu’on attend de lui, on lui explicitera donc les tâches au fur et à mesure qu’il pourra exercer ses connaissances en élargissant ses découvertes. La deuxième phase est celle de l’automatisation : par des pratiques réitérées, les savoir faire s’améliorent et s’automatisent. Les procédures de déchiffrage deviennent de plus en plus performantes, les pratiques de savoir faire par essai et erreur et surtout par correction spontanée deviennent plus régulières. On pourra constater également une augmentation de la fluence31 corollaire d’une diminution de la fatigue. La troisième et dernière étape sera celle de la maîtrise, dénommée aussi « expertise » par nombre de pédagogues. À ce stade, la lecture à voix haute est expressive, la compréhension va de pair avec le déchiffrage qui est quasi instantané.

    La lecture active


    La lecture active est une technique pour stimuler ses capacités intellectuelles dans le but de mieux comprendre la pensée de l'auteur et ainsi être en mesure d'extraire les informations significatives, de se situer par rapport à celles-ci tout en jugeant de leur qualité.

    Avant de s'engager dans la lecture active, on place sa question bien en vue, on fait un survol de l'ouvrage en pointant les chapitres ou sections qui concernent plus directement sa question.
    Voici quelques suggestions qui aideront à appliquer cette technique de lecture :
    • identifier les idées principales et les idées secondaires qui les appuient;
    • noter sur une fiche citation les passages les plus significatifs de la pensée de l'auteur;
    • repérer les mots-clés et s'assurer d'une bonne compréhension de ceux-ci;
    • noter sur une fiche commentaires ceux qui nous viennent soit sous forme de questions ou encore de critiques;
    • après la lecture d'un chapitre ou d'une section, à l'aide de ses notes, résumer en ses propres mots;
    • noter tous les liens qu'on fait avec sa question ou ses sous-questions;
    • à la fin de la lecture de l'ouvrage, à l'aide de ses notes, résumer les idées principales, faire globalement les liens avec sa question;
    Attention : il faut être discriminant car avec trop de notes de lecture on risque de s'embourber et de rendre ce travail inutilisable.
    Différentes techniques telles que souligner, encercler, insérer des accolades, etc. peuvent être utilisées pour concrétiser les suggestions données plus haut. Nous ne les avons pas mentionnées de manière à faire ressortir des principes qui peuvent s'appliquer autant lorsqu'on n'a pas la possibilité de travailler directement dans un ouvrage.

    La lecture en diagonale


    La lecture en diagonale s'utilise particulièrement pour évaluer la pertinence d'un article et repérer les passages importants dans le cadre de son travail.

    Voici comment pratiquer la lecture en diagonale d'un article :
    • S'il y a un résumé au début de l'article, en faire la lecture.
    • Remarquer la date de publication.
    • Si l'auteur est présenté, faire la lecture de cette présentation.
    • Lire l'introduction, puis la conclusion.
    • Survoler toutes les pages de l'article sans fixer tout à fait son attention sur un point particulier mais en remarquant les groupes importants de mots, les sous-titres, les tableaux, etc.
    • Sélectionner les passages qui devraient être lus plus attentivement.
    • Lire les titres et les sous-titres, ou, à défaut, la première phrase de chaque paragraphe, qui constitue souvent l'idée principale de celui-ci.
    • Lire les mots ou les expressions en majuscules, en caractères gras ou italique.
    Tout au long de cette lecture en diagonale, prendre en note ce qui est significatif pour son travail.

    La lecture sélective ou de repérage


    Cette technique de lecture sert particulièrement pour évaluer l'utilité, l'importance d'un ouvrage et à repérer les parties les plus significatives dans le cadre de son travail.

    Voici comment appliquer cette technique :
    • Lire le dos du livre : vous y trouverez peut-être une courte biographie de l'auteur, un résumé, un extrait révélateur ou un commentaire de son livre.

    • Lire la page derrière la page-titre : vous y trouverez ce que l'auteur a écrit et ce qu'il projette d'écrire : « du même auteur » et « ouvrages en préparation ».

    • Noter le copyright ou le dépôt légal du livre et le nombre d'éditions : ainsi vous situerez l'ouvrage dans le temps et vous aurez une petite idée de son impact.

    • Prendre connaissance de la table des matières : elle vous renseignera sur la manière dont l'auteur a découpé son sujet, son thème, son contenu; parfois sur la manière dont il chemine. Vous pourrez noter les chapitres qui vous intéressent plus particulièrement.

    • Lire la préface : elle est écrite généralement par un spécialiste, elle sert à situer et à présenter le nouvel ouvrage et son auteur.

    • Repérer les « poteaux indicateurs » : c'est-à-dire les titres, les sous-titres, les mots ou expressions en caractères gras ou en italique, les photos qui illustrent le contexte décrit, les graphiques qui fournissent des synthèses visuelles.

    • Lire l'index : il indique à quelle page l'auteur traite de tel sujet, telle personne, tel lieu; le glossaire ou le lexique où l'on retrouve la définition des termes spécialisés utilisés.

    • Lire le chapitre d'introduction et le chapitre de conclusion : vous aurez une idée du point de départ et du point d'arrivée de l'auteur, vous saurez dans quel style il a rédigé son texte. Dans l'introduction, l'auteur précise ses motivations, ses objectifs, les grandes lignes de son ouvrage, les difficultés éprouvées, la méthode utilisée et la population-cible. 

      Un avant-propos ou un avertissement remplace parfois l'introduction. La conclusion résume l'ouvrage, soulève les questions à approfondir, ouvre des perspectives.

    • Prendre connaissance du premier paragraphe de chaque chapitre : il situe généralement le contenu du chapitre et le met en relation avec les précédents.

    • Vérifier si, à la fin de chaque chapitre, l'auteur n'a pas lui-même résumé ce chapitre : pour ce faire, lire attentivement les derniers paragraphes de chaque chapitre.
    Tout au long de cette lecture sélective, prendre en note ce qui est significatif pour son travail.

    Les cinq avantages clés de la lecture


    librairie africaine

    Le monde de la littérature a toujours quelque chose à nous offrir. Lorsque nous lisons un roman ou une fiction, notre imagination se met tout de suite en itinérance autour d’un monde complètement nouveau des merveilles. Et nous ne parvenons toujours pas à faire la distinction entre
    ce qui est réel et ce qui est fictif. Alors qu’aujourd’hui, certaines personnes présentent une sorte de dépendance envers la lecture, d’autres ne veulent même pas lire les gros titres d’un quotidien.
    Et pourtant, l’habitude de lire des livres, des romans et des fictions peuvent présenter de nombreux avantages à nous offrir. Ainsi, il devient très important d’entretenir cette habitude dans les années formatrices de la vie. En effet, plusieurs facteurs jouent à entretenir cette habitude chez nous parmi lesquels l’environnement familial, la proximité d’une bibliothèque, l’influence des parents, des membres de la famille ou des pairs, etc.
    Romans ou fictions sont comme les films où l’esprit des lecteurs commence à travailler immédiatement une fois qu’ils se mettent à lire. C’est la langue du roman ou de la fiction qui crée des images dans l’esprit du lecteur, mais aucun visuel réel n’est là. De nombreuses études ont montré que la lecture d’un roman ou une fiction augmente notre puissance de cerveau et de la créativité. Ainsi, elle nous permet de travailler nos cellules du cerveau afin d’augmenter notre productivité et de bénéficier d’énormes qualités :
    1. Développer sa pensée créative. Etre créatif, c’est le bonheur dans la vie personnelle ainsi que la vie professionnelle. Les gens deviennent de bons entrepreneurs ou des écrivains à succès parce qu’ils ont pu développer les compétences de la pensée créatrice.
    2. Enrichir son vocabulaire. Chaque fois que nous lisons un nouveau roman ou une fiction, nous rencontrons plusieurs mots nouveaux. Ainsi, il est très bénéfique pour augmenter notre vocabulaire de mots connus.
    3. La lecture, un aliment complet. C’est une expérience rajeunissante. Elle relaxe tout notre être, détend nos sens et nous permet ainsi de travailler plus rapidement et de façon productive.
    4. Développement personnel. Lorsque nous lisons une biographie ou à propos des personnalités légendaires, nous sommes influencés par eux. Ce tour nous aide à développer notre estime de soi. Par ailleurs la lecture élargit notre sphère de la connaissance qui stimule réellement notre estime de soi aussi.
    5. Renforcer son emprise sur une langue. Notre connaissance d’une langue particulière devient plus fort avec l’aide de la lecture, et en particulier à travers la lecture de romans ou fictions.

    Conseils pour la lecture de livres d'histoire pour les enfants


    • Prenez quelques minutes pour regarder la jaquette du livre et inciter l'enfant à discuter du contenu possible de l'histoire.
    • Lisez avec beaucoup d'intonation. Parlez comme les personnages. S'il s'agit d'un gros ours, utilisez une voix grave. S'il s'agit d'une petite coccinelle, parlez avec une voix aiguë.
    • Invitez l'enfant à participer à l'histoire, par exemple en arrêtant à un point de l'histoire et en lui demandant de prévoir la suite dans ses propres mots.
    • Après la lecture, posez des questions à l'enfant. Qu'a-t-il aimé? Pourquoi? Est-ce que l'histoire pourrait être différente? Comment? Qu'aurait-il fait à la place du personnage principal? Pourquoi la petite souris se cache-t-elle? Où est le chat?
    • À l'aide des images du livre, présentez les mots nouveaux.
    • Invitez l'enfant à vous raconter l'histoire dans ses propres mots.

    Comment lire avec votre enfant ?


    • En général, en lisant vous-même (un écran d'ordinateur, du courrier, un journal, une revue, un roman, un livre de recettes, etc.).
    • En établissant une période de lecture tous les jours, au même endroit et au même moment, à la maison.
    • En présentant une vaste gamme de matériel de lecture qui tient compte des intérêts de l'enfant.
    • En profitant de toutes les occasions de la vie courante pour montrer à l'enfant l'utilité de la lecture (lire la liste d’épicerie, montrer le nom de la rue, les chiffres de l’adresse sur la maison, lui faire entrer les numéros de l’emplacement de stationnement dans un appareil à émettre les billets de stationnement, les instructions pour faire du maïs soufflé au micro-ondes, etc.).

    les livres, le fondement de l'apprentissage

    Lire peut sembler, pour la plupart d'entre nous, une opération simple et facile. Aujourd'hui. Car avant de pouvoir lire sans difficulté, il a fallu apprendre. Et cet apprentissage, plus ou moins agréable selon les contextes, prend un temps relativement long, plusieurs années si on parle de maîtrise. La lecture n'est donc pas un processus inné mais bien le résultat d'une éducation, d'une formation. Et de la pratique. Surtout de la pratique. A tel point que bon nombre de personnes qui ont appris à lire ne deviendront jamais de bons lecteurs parce qu'ils ne lisent pas suffisamment.
    En France, le taux d'illettrisme est un problème qui existe encore bel et bien. L'INSEE a ainsi réalisé une étude sur trois ans (entre 2002 et 2005) pour parvenir à la conclusion que3,1 millions de français, de 18 à 65 ans, seraient considérés comme illettrés.
    En 2013, le premier ministre Jean-Marc Ayrault annonce l'attribution du label « Grande Cause Nationale » au collectif « Agir ensemble contre l'illettrisme ». L'objectif est de sensibiliser les Français à un problème qui concerne 2,5 millions de personnes.
    Il ramène ainsi les chiffres à de plus modestes proportions en disant que 7% de la population âgée de 18 à 65 ans ne maîtrisent pas suffisamment la lecture et l'écriture pour être autonomes dans des situations simples de la vie quotidienne
    L'illettrisme serait « un problème méconnu et sous-estimé, un obstacle dans toutes les sphères de la vie familiale, citoyenne et professionnelle ».
    7% de la population française est considérée comme illettrée.
    Entendons-nous bien, d'abord, sur ce qu'est l'illettrisme. Pour l'Organisation de Coopération et de Développement Économiques (OCDE), une personne illettrée « est incapable de lire ou d'écrire, en le comprenant, un exposé simple et bref de faits en rapport avec la vie quotidienne ».
    La notion d'illettrisme étant relativement récente, les moyens d'évaluation sont parfois variables. Il semble toutefois, de façon très nette, que les hommes soient bien plus touchés que les femmes. L'illettrisme est différent de l'analphabétisme, notion qui concerne celui ou celle qui n'a jamais appris à lire ou à écrire.
    Il y a divers facteurs qui peuvent en partie expliquer ce taux relativement élevé d'illettrisme en France. En particulier le milieu familial et social. Un lien paraît exister entre le niveau de qualification des parents et les habiletés de lecture des enfants. La lecture est une aptitude souvent liée à l'éducation et à l'exemple. Statistiquement parlant, on trouve beaucoup d'illettrés dans les zones urbaines dites « zones sensibles » (deux fois plus que sur l'ensemble du territoire). Même constat parmi la population carcérale (40% des détenus seraient illettrés).
    Cela dit, sans être illettrées, bon nombre de personnes ne sont pas non plus expertes dans cet art pourtant vital pour mener une vie autonome et constructive. Pour certains, la lecture est une vraie corvée. Une jeune fille, mettant le doigt, peut-être, sur un des fondamentaux des éléments de dissuasion, déclare : « Pour lire, il faut se casser la tête, et ça, ce n'est pas marrant. » Se « casser la tête » est un obstacle fréquent et moderne, y compris chez les adultes. Il y a donc une différence entre savoir lire et aimer lire. Or, pour parler de véritable compétence, cette dernière condition est cruciale.

    De bonnes conditions de lecture

    Difficile de trouver ce plaisir si l'environnement et les équipements ne s'y prêtent pas suffisamment. Avez-vous une bibliothèque ? Contient-elle un nombre minimum de livres ? Avez-vous lu ces livres ou ne sont-ils qu'une espèce de décoration ? « Ayez partout des livres chez vous, des tas de livres, recommande le docteur Theodore Rubin. Je sais que je lisais parce qu'il y avait des livres à disposition et aussi parce que tout le monde lisait ». A portée de mains, les livres deviennent immédiatement plus attrayants, d'autant plus s'ils se trouvent dans votre bibliothèque personnelle.
    Etes-vous inscrit à la bibliothèque locale ? Outre un nombre important d'ouvrages, ces lieux proposent souvent des catalogues des nouveautés, des index riches et pratiques pour trouver des sujets précis.
    Faites de la lecture un plaisir. Réservez un moment pour cela.
    Faites de la lecture un plaisir. Réservez un moment pour cela. N'attendez pas seulement de n'avoir rien d'autre à faire. Aménagez-vous un espace propice à la lecture, avec un confort minimum, un éclairage suffisant, une température et une aération adéquates.
    Ne confondez pas la lecture avec un livre dans les mains et la lecture sur un écran d'ordinateur. Certains semblent s'accommoder des dernières technologies pour lire, genre tablette électronique, très à la mode. Prudence. La lecture sur écran, surtout un ordinateur, ne produit pratiquement pas de plaisir, tout simplement parce que vos yeux ne font pas du tout le même type de travail et celui-ci devient vite pénible. Vos yeux se fatiguent plus rapidement et leur mouvement n'est pas celui, naturel, des saccades et du balayage de la page. L'ordinateur se prête bien à des recherches précises, à une approche courte et ciblée, au traitement de données. Point n'est besoin de faire la critique de cet excellent outil quand il reste à sa place. D'ailleurs, vous êtes en train de lire sur un écran.
    Le lecture est encore le meilleur moyen d'acquérir de l'information, de l'assimiler confortablement, de se détendre, de marcher avec l'auteur d'un livre. La lecture entretient nos facultés cognitives comme aucune autre activité. Elle ne coûte généralement pas cher. Elle est utile toute la vie. Et comment savons-nous tout cela ? Nous l'avons lu quelque part...

    Les jeunes et la lecture

    Comme souvent, ce sont les jeunes gens qui restent les cibles privilégiées des vendeurs de temps - oui, ces divertissements semblent avoir l'incroyable faculté de créer du temps libre - mais n'oublions pas que nombre d'adultes sont aussi concernés. Le risque qui nous intéresse, au-delà de faire un semblant de procès à l'industrie du jeu et du télévisuel, est celui de générer une véritable indifférence à la lecture. Comment faire pour insuffler le goût de la lecture, y compris dès le plus jeune âge ?
    La lecture est une habitude qu'il convient de prendre très tôt. Les parents jouent donc un rôle important pour ce qui est d'amener leurs enfants à être de bons lecteurs réguliers. Voilà pourquoi les premiers conseils s'adressent à ceux qui ont des enfants.
    « Si vous êtes une chiffe molle vautrée devant votre téléviseur, votre enfant ne fera pas mieux. »
    Dans un article intitulé Comment élever de bons lecteurs, le magazine Newsweek faisait ces observations remarquables de logique : « Si vous êtes une chiffe molle vautrée devant votre téléviseur, votre enfant ne fera pas mieux. Par contre, si vos enfants vous voient plongé avec délectation dans un bon livre, ils comprendront que vous ne prêchez pas seulement les bienfaits de la lecture, mais que vous y croyez vraiment. »
    En termes de lecture, il y a donc des croyants et des pratiquants. Mieux vaut appartenir à la dernière catégorie. Pour quelle raison ? Parce que les enfants, et souvent nous-mêmes, sont sensibles à l'exemple. L'exemple reste le meilleur moyen d'amener quelqu'un à prendre de bonnes habitudes.
    On entend parfois des parents dire que leurs enfants feront leur expérience par eux-mêmes et qu'il ne s'agit pas d'influencer leurs choix de vie. Si vous êtres parents, vous savez bien que si vous ne vous chargez pas d'inculquer à vos enfants ce que vous savez être bon pour eux,quelqu'un d'autre le fera. Inutile de préciser que s'il s'agit de leurs copains et copines le résultat peut être surprenant. A moins qu'il ne s'agisse de la télévision, autre compagnon pas toujours recommandable. Vous trouvez cela exagéré ?

    Bienfaits de la lecture

    Les immenses bienfaits de la lecture

    Une jeune femme lit, assise sur une pile de livres
    Pour rester jeune et belle... au moins dans sa tête.
    La lecture est autrement plus riche. Il faut décider par nous-mêmes des visages, des genres, des lieux, etc. Et cette implication met en œuvre une infinité de capacités cognitives, pour leur plus grand bien.
    Si, par exemple, vous lisez (comme présentement) le mot « maison », que se passe-t-il dans votre tête ? Votre cerveau va chercher dans votre mémoire tout ce qu'il sait sur les maisons. Parmi les résultats, il va sélectionner ce qui correspond au mieux avec ce qui semble lié au contexte. Selon que l'action se déroule en Alaska ou à l'équateur, la représentation de la maison sera différente.
    Ensuite, les dimensions de l'édifice seront variables, toujours selon les éléments du livre. La maison abrite-t-elle une famille ? Des gens aisés ou pauvres ? Et ainsi de suite, jusqu'à former une représentation cohérente avec l'ensemble. Ces milliers d'opérations se sont déroulées en quelques fractions de secondes, et avec un seul mot. Imaginez le bouillonnement mental qui a lieu dans l'esprit à la lecture de tout un livre ou un article ! Or, de l'avis de tous, seule une activité mentale soutenue et régulière peut développer nos facultés cognitives et surtout les préserver en cas de dégénérescences.
    Avec la lecture, « On fait ce qu'on veut, dit un lecteur de 10 ans. On peut imaginer chaque personnage comme ça nous plaît. Quand on lit un livre, on dirige plus les choses que quand on regarde la télé. » Le psychanalyste Bruno Bettelheim faisait observer que « la télévision bride l'imagination au lieu de la libérer. Un bon livre stimule l'esprit, mais le libère en même temps ».
    Il est vrai que la télévision reste excellente lors, par exemple, de présentations documentaires où les images renseignent sur certains aspects. Mais au-delà des seuls avantages visuels, le texte écrit reste la meilleure source d'informations et d'apprentissage. « On a remarqué que des émissions adaptant pour la télévision des livres pour enfants ou des thèmes scientifiques incitent les jeunes à se tourner vers des livres abordant ces sujets. », d'après The Encyclopedia Americana. Avec équilibre, il semble donc possible d'user intelligemment de ces moyens d'information. Reste que sur le plan cognitif, la lecture remporte tous les suffrages.
    « Il n'y a absolument pas d'autre moyen d'acquérir un vocabulaire étendu que de lire. »
    Plus fort encore, la lecture est intrinsèquement liée à nos capacités orales. Autrement dit, si vous voulez parlez mieux et plus juste, lisez et lisez encore. Certes, l'exercice oratoire réclame lui aussi un entraînement, voire une formation. Mais ce qui alimente l'expression orale c'est notre « réservoir » mental et documentaire qui se nourrit, quant à lui, par la lecture.
    Reginald Damerall, de l'université du Massachusetts, déclare : « Aucun enfant ou aucun adulte ne devient meilleur du fait de regarder de plus en plus la télévision. Les dispositions requises (pour la tv) sont si élémentaires qu'on n'a pas encore entendu parler d'incapacité à ce sujet. » Un professeur de littérature dit également : « La réussite d'un élève dépend énormément de son vocabulaire, autant dans ce qu'il comprend en lisant que dans sa manière de raisonner par écrit, et il n'y a absolument pas d'autre moyen d'acquérir un vocabulaire étendu que de lire. »
    Il a précédemment été question de défauts de patience chez des téléspectateurs. La lecture, quant à elle, développe la patience. Neil Postman, spécialiste en communication, a écrit : « Les phrases, les paragraphes et les pages se déroulent lentement, à tour de rôle, et selon une logique qui est loin d'être intuitive ». Le lecteur doit nécessairement construire sa lecture, interprétant, comparant, évaluant et jaugeant chaque page et sa relation avec les autres. L'incroyable processus mental qui sous-tend la lecture insuffle persévérance, détermination et patience.
    Certains avancent que des lecteurs « invétérés » finissent par se couper de leur environnement tant ils restent plongés dans leurs livres. C'est possible. L'objet de cet article est de souligner les immenses avantages de la lecture et non d'inciter les lecteurs - justement - à ne rien faire d'autre. Par ailleurs, certains se coupent effectivement de leur environnement mais pour d'autres raisons que la lecture. Citons les jeux vidéos, à peine mentionnés, et leurs pénibles dépendances. Il est, certes, important de savoir comment nous partageons notre temps de façon saine et équilibrée. La lecture reste, par essence, une activité riche et avantageuse.
    Mais peut-être vous demandez-vous comment développer le goût pour la lecture, au cas où nous serions de petits lecteurs seulement ? Cet aspect intéressera aussi les parents qui pensent aux bienfaits de la lecture pour leurs enfants. Voyons encore comment les médias modernes peuvent être un frein au développement

    mardi 5 janvier 2016

    Livres outils pour jeunes chercheurs



    Regardez ce video et voyez comment on peut utiliser les livres de nos jours pour faire de la recherche !!!

    Les étudiants et le livre


    La possession d’ouvrages est un bon indicateur du rapport que l’étudiant entretient avec la lecture et de l’investissement qu’il y consacre. De 1997 à 2006, la proportion d’étudiants possédant plus de cent livres dans leur bibliothèque personnelle est passée de 29,9 % à 25,3 %, et ceux qui en ont moins de dix ont vu leur part augmenter de 7,1 % à 12,9 %. Dans le même temps, la proportion d’étudiants dont les parents ont une bibliothèque d’au moins cinquante livres est restée stable (autour de 75 %). L’amoindrissement du nombre de livres possédés par les étudiants ne traduirait donc pas une baisse de l’héritage culturel, mais refléterait plutôt une différence intergénérationnelle accrue des comportements en matière d’information, de communication et de loisirs.
    Le recul de la place du livre touche tous les étudiants, quelle que soit leur origine sociale. Il n’apparaît donc pas comme une conséquence directe de la massification de l’enseignement supérieur, qui est de toute manière antérieure à la période d’observation ici retenue 1.
    C’est davantage dans la valorisation grandissante du capital scientifique et technique dans la hiérarchie scolaire au détriment du capital culturel de type littéraire qu’il faut chercher les explications à cette baisse. En effet, la période couverte par les enquêtes de l’OVE a notamment été marquée par une modification du rapport aux études, matérialisée par le développement des filières professionnalisantes (DUT, BTS, masters professionnels, etc.) en réponse à un souci croissant d’intégration sur un marché du travail plus tendu.
    Dans ce contexte, la place que l’étudiant accorde au livre reste malgré tout toujours liée à son origine sociale, et ceux qui ont des parents diplômés du supérieur et cadres sont en général les mieux dotés en matière de livres 2. Le poids de la filière d’études demeure lui aussi très important, le nombre de livres possédés étant directement corrélé au type d’études. Les mieux dotés en matière de livres sont ainsi les étudiants ayant fait le choix de baccalauréats puis d’études supérieures les plus littéraires (classes préparatoires aux grandes écoles littéraires, filières lettres et sciences humaines).
    La hiérarchie des genres de livres lus par les étudiants est la même depuis 1997 (tableau 1). Ainsi, les étudiants sont principalement consommateurs de romans et de nouvelles. Les bandes dessinées arrivent ensuite, devant les romans policiers et les ouvrages de sciences humaines et sociales. Quel que soit le genre de livres, la proportion de lecteurs baisse depuis 1997, à l’exception des bandes dessinées et des romans policiers. La baisse est particulièrement significative pour les ouvrages relevant de la culture classique (livres d’art, théâtre, poésie notamment) mais elle concerne aussi les romans et les nouvelles.

    Les livres et les enfants

    Lire un livre à un tout-petit

    Entre 12 et 18 mois
    • Nommez ce qui l’intéresse, les actions des personnages autant que les objets.
    • Rendez l’expérience dynamique en étant expressif, en faisant des bruits (ex. : cris d’animaux) et en faisant des liens entre les images et des objets que votre enfant connaît (ex. : figurines d’animaux).
    • Posez-lui des questions simples commençant par « où? » et « qui? », par exemple « Où est le tracteur? » et « Qui a mangé la pomme? ».
    Entre 18 mois et 3 ans
    • Encouragez votre enfant à choisir lui-même le livre que vous regarderez ensemble. Il y sera ainsi plus intéressé.
    • Adaptez-vous à son rythme et à ses envies. Puisque l’attention d’un tout-petit est courte, limitez l’histoire à 10 minutes. S’il veut lire plus, n’hésitez toutefois pas à continuer.
    • Lisez le vrai texte, car cela permet de lui faire découvrir un vocabulaire varié. Si son intérêt diminue ou si le livre est trop compliqué, faites des gestes pour l’aider à comprendre ou racontez l’histoire dans vos propres mots en vous adaptant à ce que comprend votre enfant.
    • Faites-le participer activement à la lecture. Posez-lui des questions sur l’histoire, les personnages, faites-le réagir avec des remarques saugrenues, reliez l’histoire à son quotidien (ex. : histoire d’un enfant qui ne veut pas dormir ou qui fête son anniversaire).
    • Quand il commence à aligner 2 mots (vers 18 mois), aidez-le à compléter ses phrases.
    • Personnalisez l’histoire. Faites de votre enfant le personnage principal de l’histoire et substituez aux autres personnages le nom de ses amis ou de sa famille.
    • Suivez du doigt les phrases. Vous lui apprenez ainsi que l’on écrit de gauche à droite, que chaque lettre a un son et un sens et, surtout, que vous n’inventez pas l’histoire.
    • Inscrivez-le à la bibliothèque pour qu’il découvre le plaisir de choisir lui-même ses livres. Profitez-en pour assister à « l’heure du conte » présentée par votre bibliothèque. Votre tout-petit adorera écouter des histoires avec un groupe d’amis.
    • Découpez des images dans les circulaires ou dans des revues et invitez votre enfant à inventer des histoires à partir de 2 ou 3 images.

    L’importance du premier contact avec les livres
    • Présenté tôt, le livre devient source d’amusement et de plaisir. Il est perçu comme un moment de bien-être et de partage avec vous. Si le premier contact se fait à l’école, le contexte est alors bien différent puisque votre enfant doit apprendre à lire. La lecture devient alors une tâche, car il ne considère pas que livre et plaisir vont naturellement ensemble.
    • L’écrit est source d’apprentissages importants. À vos côtés, sans même s’en rendre compte, votre enfant apprend comment agir avec un livre, découvre de nouveaux mots, mais aussi les bases de l’écrit : on lit de gauche à droite, on tourne les pages, et tous ces petits signes signifient quelque chose. Avant son entrée à l’école, les livres lui feront aussi découvrir les lettres, les couleurs et les formes.
    • Le livre l’aide à construire son imagination. Très vite, votre enfant comprend que ce qui est sur la page lui ouvre les portes d’un monde plus vaste. Cela lui permet ensuite d’accéder à l’imaginaire, de se détendre et d’apprivoiser ses peurs.

    Quel type de livre choisir?

    Privilégiez les livres colorés présentant des illustrations concrètes et faciles à comprendre. Les illustrations plus abstraites conviennent mieux aux enfants plus vieux. Choisissez des livres aux histoires simples, qui se rapprochent du quotidien de l’enfant (ex. : la garderie, le dodo, le petit pot, l’arrivée du petit frère). Cela l’aidera à traverser certaines périodes difficiles.
    Les livres traitant d’un thème particulier (ex. : chats, camions) sont aussi intéressants. Ils permettent à votre enfant d’en apprendre davantage sur les sujets qui l’intéressent.

    Comment développer son intérêt pour la lecture?

    • Regardez souvent des livres avec votre enfant, même quand ce n’est pas la routine du soir. Vous pouvez aussi lire avant la sieste, à l’heure du goûter, ou même au moment du bain, avec un livre en plastique.
    • Laissez votre enfant choisir le livre que vous regardez ensemble lorsqu’il est capable de le faire. Votre tout-petit pourrait souvent vouloir le même livre, et c’est normal. Cela le sécurise et lui permet de mieux comprendre l’histoire à chaque nouvelle lecture.
    • Empruntez régulièrement des livres à la bibliothèque. Ainsi, votre enfant aura toujours accès à de nouveaux livres et il pourra développer son intérêt pour différents thèmes ou types de livres. Continuez tout de même à regarder ses livres préférés avec lui autant qu’il le désire.
    • Quand vous regardez un livre avec votre enfant, placez-vous face à lui. Ainsi, il peut vous voir sourire et parler. C’est aussi l’occasion pour lui de bien voir comment vous prononcez les mots.
    • Aménagez un petit coin lecture dans le salon ou la chambre de votre enfant pour lui donner le goût de regarder des livres souvent. Faites en sorte qu’il puisse prendre ses livres seul. Le coin peut inclure des coussins et des couvertures pour créer un environnement de lecture amusant et apaisant.
    • Lisez vous-même des livres pour votre plaisir. Vous envoyez ainsi le message que lire est agréable et permet d’apprendre mille choses. Vous êtes d’ailleurs la personne idéale pour transmettre à votre enfant le goût de lire, car vous êtes son modèle.